Signe des temps : 1 actif sur 2 serait actuellement en reconversion ou envisagerait cette option. En effet, avec un marché de l’emploi favorable aux candidats, les salariés reprennent le pouvoir. Les employeurs sont désormais dans l’obligation d’offrir les meilleures conditions faute de ne pouvoir recruter. Dans ce contexte, les personnes les moins bien loties en termes de salaires et d’environnement se mettent en quête d’un métier plus attrayant.

Se reconvertir n’est pourtant pas une mince affaire. Cette remise en question peut pourtant ouvrir la porte à un avenir plus radieux à condition de trouver la bonne idée. Suivre une formation à l’aide de son CPF est souvent un incontournable pour se faire embaucher, mais pas toujours. Et pour sécuriser son changement d’orientation, il est utile de le faire conseiller par un spécialiste de la gestion des carrières. C’est vous qui voyez !

Nos clients racontent la belle aventure qui leur a permis de reprendre leur carrière en main. Vous donneront-ils envie de vous lancer ?

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Carolina, assistante de direction : changer pour un porteur de secteur

Voici mon témoignage : j’étais assistante de direction dans un grand hôtel parisien depuis 9 ans et je ne parvenais plus à m’ épanouir. J’ai toujours travaillé dans le secteur hôtelier. Au moment du confinement, j’ai beaucoup aimé de me retrouver chez moi et surtout ne plus prendre les transports en commun. Passer 3h dans le train chaque jour, c’était difficile. Je voyais très peu mes enfants et ça me rendait triste. Au moment du confinement, j’ai réalisé que je ne voulais plus y retourner, que ce n’était plus supportable et qu’il me fallait un emploi à côté de chez moi. Je suis mise en recherche d’un poste en Seine et marne. J’avais des entretiens mais que des réponses négatives ou pas de réponse.

Alors, je me suis dit qu’il fallait que je me fasse aider. Est-ce que je devais rechercher un autre job qu’assistante ou me former. Je me suis demandé si je savais bien parler de mes compétences. Je n’avais aucune idée de ce qui ne fonctionnait pas parce que les recruteurs ne me faisaient pas de retour. J’ai préféré me faire conseiller avant d’avoir perdu toute confiance en moi. Mon responsable formation m’a indiqué un centre de bilan de compétences qui pourrait m’aider. Le travail que j’ai fait en bilan de compétences m’a permis de trouver très vite un poste d’assistante administrative des ventes dans le transport de colis à 10 minutes de chez moi. C’est un domaine en plein développement, la société recrute beaucoup. Il y a une bonne ambiance. Mes collègues sont sympas. Je suis sûre de ne pas connaître la crise. Je pourrai y évoluer aussi plus facilement que dans l’hôtellerie où il aurait fallu que je passe un diplôme hôtelier. Je suis chez moi à 17h30 tous les soirs, je profite de ma famille, je suis moins fatiguée. Je suis très contente de ce changement et d’avoir fait la démarche de me faire conseiller. En fait, il me manquait surtout de la confiance en moi, ce que m’a apporté ma consultante. Je n’avais pas conscience de tout ce que je savais faire et que ça pouvait intéresser à un autre employeur. 

S’orienter vers le métier de gestionnaire de paie pour une reconversion réussie : exemples de Camille

Etre assistante ne me plaisait plus. En plus, depuis plusieurs années, je ne faisais que de l’intérim. C’était assez stressant de ne pas savoir de quoi serait fait demain. Le problème c’est que je n’avais pas d’idée précise des métiers pour se reconvertir. J’ai cherché sur plus d’un site internet des informations sur les métiers d’avenir. J’ai consulté les offres d’emploi et j’ai regardé les blogs pour s’inspirer des autres. Je voulais changer de vie à 33 ans, mais ce n’était pas simple, sans idée. En cherchant, j’ai trouvé des informations sur le bilan de compétences. Quand j’ai pris contact, je n’étais pas certaine que j’arriverais à trouver un nouveau métier mais je voulais tenter le tout pour le tout. Je ne pouvais pas continuer comme ça.

Ma consultante m’a fait passer des tests. J’ai beaucoup échangé avec elle sur ce qui ne me plaisait dans mon métier et les rêves que j’avais quand j’étais enfant. Comme j’aime les chiffres et les calculs, la paie et la comptabilité pouvaient me convenir. J’ai pensé à l’informatique aussi. J’ai préféré la paie car il y a un peu plus de relationnel et c’est un métier qu’on peut exercer dans beaucoup d’entreprises. On a vu beaucoup d’annonces et j’en ai conclu que je n’aurais pas de mal à trouver un emploi. Mais pour pouvoir y répondre, il me fallait un diplôme spécifique. J’ai été surprise, je ne pensais pas qu’on pouvait passer un diplôme en quelques mois. C’était une bonne nouvelle. Par contre, je n’avais pas le budget sur mon compte CPF. J’ai présenté ma demande à Transition Pro sans trop y croire. Pour l’autorisation d’absence, mon agence d’intérim était d’ accord car ils ont beaucoup de missions de gestionnaires paie. Donc ils étaient intéressés pour que je me forme car ils avaient une mission pour moi. En fait, comme je n’avais qu’un BEP, j’étais prioritaire et j’ai obtenu le financement de ma formation en 2022. Une bonne nouvelle ! J’ai trouvé un job en faisant mon stage. L’entreprise m’a proposé un CDI, le premier CDI depuis 6 ans !

Se reconvertir à 50 ans c’est possible ! Olivier raconte comment

Quand j’ai été licencié j’étais directeur logistique et j’avais 50 ans. C’était une catastrophe. Je me voyais trainant dans les effectifs de Pôle Emploi jusqu’à ma retraite. La perspective était déprimante. J’allais sûrement devoir accepter des postes avec moins de responsabilités, moins bien payés. Les premiers mois de ma recherche d’emploi, j’ai eu franchement l’impression que seuls les jeunes intéressaient les employeurs. Pourtant j’ai fait partir une centaine de candidatures. Comme j’avais la possibilité de faire un bilan de compétences dans le cadre du CSP, j’ai pensé que faire le point sur mes compétences me permettrait de mieux les valoriser auprès des recruteurs. J’étais prêt à étudier des métiers de reconversion.

J’ai fait plus encore avec ma consultante. J’ai défini mes cibles : celles qui correspondaient à mon profil de senior notamment l’encadrement d’équipes. J’ai arrêté de répondre aux offres réservées aux juniors. Pour ça, j’ai vraiment pris le temps de définir mon positionnement professionnel : les emplois et les secteurs qui m’intéressent et qui pourraient être accessibles avec mon profil, les métiers qui recrutent. Un mois après la fin de mon bilan de compétences, j’ai trouvé un poste de directeur d’un centre de profit dans le domaine de la maintenance. Mes compétences en logistique les intéressaient beaucoup car l’entreprise gère un gros volume de pièces détachées. En plus, mon salaire est plus élevé que précédemment et j’ai des perspectives de carrière professionnelle dans cette entreprise. Je ne crois pas que je connaisse un autre licenciement économique car le secteur est porteur. D’ailleurs j’ai plusieurs postes vacants.

Passer de chef de projet en imprimerie à monitrice d’atelier en ESAT : l’expérience de Claire

Après avoir occupé différents postes au cours de ma vie professionnelle,  tels que maquettiste, volumiste, deviseuse, assistante chef de production en imprimerie pendant 17 ans, j’ai été licenciée par suite d’une baisse d’activité. J’étais assez perdue car j’avais fait toute ma carrière dans la même entreprise. Je n’avais qu’un CAP et ça me paraissait compliqué de changer de métier. Je ne pouvais pas non plus intégrer une autre imprimerie car le secteur va très mal. 

Je savais que de plus en plus de personnes font un bilan de compétences pour une nouvelle vie professionnelle. Alors je me suis lancée. J’avoue que je n’ai pas été déçue. J’avais en tête de travailler avec des personnes en situation de handicap en faisant l’acquisition d’un diplôme. Mais ça me paraissait assez peu réaliste. Je n’avais aucune idée de comment aller dans cette voie. En serais-je capable ? J’ai eu toutes les réponses. J’ai pris la décision de changer de métier en ayant étudié différentes pistes. D’abord, les tests que j’ai passé ont révélé un fort intérêt pour le domaine social. Ensuite, mes qualités personnelles : empathie, adaptabilité, écoute, sont bien adaptées. J’ai aussi découvert les différents types de métiers du secteur et les compétences qu’ils requièrent. J’ai finir par opter pour un emploi de monitrice d’atelier car je reste quelqu’un de très manuel et je peux mettre à profit ce que je sais faire, mes connaissances techniques. En discutant avec un moniteur d’atelier j’ai beaucoup aimé ce qu’il m’a expliqué. La cerise sur le gâteau : j’ai envoyé une seule candidature et j’ai été retenue ! En en plus, je me suis rendu compte qu’il n’était pas nécessaire que je me forme. 

Pour Françoise, la reconversion est presqu’une habitude !

Dans une première partie de ma vie, je travaillais dans la recherche médicale. Puis je suis devenue assistante maternelle suite à un burn-out. J’avais une grosse charge de travail et beaucoup de temps de déplacement. J’étais à bout de souffle. Me retrouver chez moi m’a fait du bien mais j’avoue que m’occuper d’enfants n’a jamais été une vocation. C’est la seule solution que j’ai trouvé à l’époque. Au bout de 9 ans, je me sentais à l’étroit, coupée de la vraie vie. J’avais envie de retrouver le bouillonnement d’entreprise, de côtoyer des adultes et de sortir de chez moi. Mais en revanche, je ne me voyais pas retourner dans la recherche médicale. D’abord parce que je n’y avais pas de bons souvenirs, ensuite parce que j’avais le sentiment de ne plus être compétente. Mais quoi faire ? 

C’est pour cette raison, que j’ai choisi de faire un bilan de compétences. Ma consultante m’a fait réfléchir à toutes mes activités, en tant qu’assistante maternelle bien sûr. Déjà je n’avais pas conscience de tout ce que ce métier recouvrait : les relations avec les parents, la sécurité de l’enfant, la pédagogie, … Mais en plus, j’étais présidente bénévole d’une association sportive et je n’avais pas pensé à utiliser cette expérience pour rebondir. Je me suis orientée dans cette voie et en postulant auprès d’une association pour tester le marché, j’ai été recrutée en tant qu’assistante administrative salariée. J’en suis très heureuse car en plus d’avoir réalisé mon souhait, je suis en phase avec mes valeurs dans cette association qui aide les femmes en difficultés. Ce métier peut s’exercer dans plein d’entreprises. 

Quand la santé est en danger : changer de métier était vital pour Sylviane

J’ai été déclarée inapte sur mon poste d’employée polyvalente dans un supermarché j’avais 47 ans. Sans diplôme, mon employeur m’avait donné ma chance, mais je ne peux pas dire que c’était rose tous les jours. Ces dernières années, j’ai beaucoup souffert du dos et de l’épaule. Après plusieurs opérations et de longs arrêts maladies, le médecin du travail m’a annoncé que je ne pouvais pas retourner dans mon supermarché. Il fallait penser à une réorientation professionnelle. Un choc pour moi. Quand on est autodidacte, on sait bien que toutes les portes ne sont pas ouvertes. Finalement ma consultante en bilan de compétences m’a montré le côté positif de ma maladie : trouver ma place au sein d’une autre entreprise dans un nouveau job que j’aurais choisi. 

C’est mon assistante sociale qui m’a parlé du bilan de compétences. Je ne connaissais pas. Je suis très contente car ça m’a permis d’apprendre à connaître des métiers et de choisir celui qui était parfaitement adapté à mon envie d’aider les autres, quelque chose que je faisais déjà avec mes amis et ma famille. Maintenant je suis fière d’avoir réussi à devenir conseillère en insertion professionnelle. Pour celà il a fallu que je suive une formation certifiante à distance. J’ai obtenu mon diplôme en 2021 et j’ai été recrutée aussitôt après. A mon tour j’aide des personnes qui cherchent une évolution professionnelle. C’est génial. 

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