Une reconversion professionnelle à 40 ans, c’est possible !

Une reconversion professionnelle à 40 ans impose un démarche structurée, réfléchi. En effet, à l’approche de la quarantaine, il n’est pas rare d’être confronté à quelques dilemmes. Rester encore quelques années ou entamer une reconversion professionnelle ?

La perspective de quitter une position bien établie et parfois confortable peut faire peur à certains.

Pourtant, vous êtes nombreux chaque année à franchir le pas. Mais qu’est-ce qui pousse les quarantenaires à changer de métier ? Et comment parviennent-ils à réaliser leurs rêves ?

Changer de métier pour donner du sens à sa vie professionnelle

Avoir un travail, c’est important mais ce n’est pas tout. Aujourd’hui nombreux sont ceux qui souhaitent se réaliser professionnellement dans une activité qui doit avoir du sens.

La crise sanitaire : un déclencheur de l’envie de reconversion professionnelle

En effet, la crise sanitaire a amené nombre d’entre nous à réfléchir à ses priorités. Certains ont souhaité adopter un mode de vie moins stressant, d’autres ont voulu revenir à des choses simples (cultiver la terre, vivre à la campagne, être plus souvent à la maison) et d’autres encore ont cherché la cohérence de leur travail avec leurs valeurs.

Selon le baromètre de la formation professionnelle de février 2021 de Centre Inffo, 47% des actifs préparent ou envisagent une reconversion. Parmi ces personnes, 83% ont pour objectif d’être en phase avec leurs valeurs, 25% souhaitent exercer une profession plus proche de leurs passions.

Toujours selon Centre Inffo, le Covid semble avoir fait prendre conscience que la vie méritait d’être bien vécue. Alors que l’on soit jeune, sénior ou inscrit à Pôle Emploi, on peut tous arriver à trouver un job qui fait écho à nos valeurs, grâce aux conseils avisés d’un spécialiste de l’orientation. Nos clients en témoignent.

Le respect des valeurs, l’objectif des quadras en reconversion

Nous avons constaté que 40 ans était l’âge de la remise en question, même avant le Covid, car, à mi-carrière, on s’interroge souvent sur la suite.

C’est d’autant plus vrai qu’autour de la quarantaine, on a déjà pu prouver ses compétences, ses capacités, et puis les enfants sont grands, la réussite professionnelle est un sujet moins important de même que le niveau du salaire.

Reste parfois à trouver un épanouissement dans un projet de réorientation qui répond à ses besoins. A cet âge, on prend conscience de ce qui est important pour nous.

Se donner la chance de réaliser ses rêves est le projet de certains quadras. Nous les aidons dans cette entreprise. En savoir plus.

La vie professionnelle n’est pas un long fleuve tranquille

Le temps où le parcours d’un individu était tout tracé au sortir de l’école est révolu. Il n’est pas rare de nos jours d’occuper une dizaine d’emplois et de connaitre plusieurs virages à 180° au cours de sa carrière.

L’accélération des innovations et des échanges mondiaux, les crises économiques, l’évolution très rapide des technologies nécessitent une adaptation constante, d’apprendre sans cesse. Ce qui peut être perçu comme difficile ou violent, notamment par les salariés qui subissent des licenciements, peut aussi représenter une opportunité.

Parmi nos clients, il y en a qui finalement considèrent qu’un départ subi de leur entreprise est « un mal pour un bien » car il leur a permis de se lancer dans un projet palpitant.

Selon un récent sondage paru dans La Tribune, près de 60% des salariés prévoient de changer d’emploi dans les douze prochains mois (La Tribune). Par choix personnel ou poussé par les événements, l’an dernier a enregistré le plus haut taux de turnover de ces vingt dernières années. Il peut y avoir de nombreuses raisons qui vous poussent à faire une reconversion. Mais quand on sait que les trois-quarts des personnes interrogées se déclarent insatisfaites voir très insatisfaites de leur métier, on comprend que l’envie de se reconvertir ait le vent en poupe. A quand votre tour ? En savoir plus sur le bilan de compétences.

Se faire aider par un conseiller compétent, la clé de la réussite

Il ne s’agit toutefois pas de se lancer dans une aventure qui pourrait mal tourner. Les changements sur un « coup de tête » peuvent parfois s’avérer fructueux mais tout plaquer du jour au lendemain est un pari risqué.

Toutefois, Nous ne saurions trop recommander à ceux que le changement démange de mener une démarche plus structurée. C’est pourquoi nous vous conseillons d’être accompagné. Ceci est nécessaire pour étudier le réalisme de vos pistes et pour prendre des décisions éclairées. Les services d’un centre de bilan de compétences sérieux sont essentiels si vous vous sentez perdu(e), en perte de confiance et sans idées de nouveau métier.

Lire aussi « Comment choisir son centre de bilan de compétences ».

Le bilan de compétences permet d’avoir une approche réfléchie et ainsi de réduire les risques d’échec. Le consultant que vous choisirez vous permettra de connaître des métiers que vous n’aviez pas envisagés et vous proposera des solutions nouvelles.

Le but n’est pas de changer pour changer, mais de quitter une situation inconfortable pour trouver un nouvel équilibre à sa vie professionnelle et personnelle (les deux vont de pair, ne l’oublions pas) et cette réflexion est souvent difficile à mener seul.

La clé de la réussite d’un projet de reconversion consiste donc à se faire aider. A 40 ans, on est encore loin de la retraite. Il reste donc beaucoup d’années à travailler et il serait dommage de renoncer à s’épanouir par peur ou par manque de méthode. En savoir plus sur le bilan de compétences.

Reconversion professionnelle réussie à 40 ans : témoignages

Plutôt que de subir et éprouver une insatisfaction permanente, certains de nos clients sont parvenus à mettre à exécution leur envie. Alors, dites-vous qu’à 40 ans c’est le bon moment pour mobiliser votre énergie pour agir.

Pour vous convaincre d’abandonner une vie professionnelle maussade pour un job que vous aurez vraiment choisi, voici les parcours de trois de nos clients :

Françoise : découvrir les métiers correspondant à ses valeurs

Françoise a choisi de faire un bilan de compétences à 38 ans car après avoir travaillé dans la recherche médicale, elle était devenue assistante maternelle sans avoir vraiment choisi ce métier. Après s’être occupée d’enfants pendant 9 ans, elle souhaitait retrouver un poste en entreprise mais dans un autre domaine que celui qu’elle avait quitté.

En effet, l’expérience de Françoise en recherche médicale lui paraissait lointaine et elle ne se sentait plus vraiment « dans le circuit », un peu en dehors de la vie économique.

Avec sa consultante, elle a mis en lumière les compétences qu’elle mobilisait dans le cadre de son mandat de présidente d’une association sportive de 180 adhérents, et Françoise a choisi de s’orienter vers le métier d’Assistante de gestion PME-PMI.

Alors qu’elle envisageait de se former à ce métier, elle a postulé pour « tester le marché » et a été recrutée à un poste d’assistante administrative dans une association. Cette opportunité représente un bon compromis pour Françoise qui souhaitait retrouver des relations professionnelles avec des adultes tout en conservant la dimension de l’aide aux autres présente dans le métier d’assistante maternelle.

Elle est enchantée par son nouvel emploi.

Rémy : trouver un emploi épanouissant

Rémy est juriste et son ancienneté dans sa structure était importante avant qu’il ne la quitte. Il avait travaillé avec un grand nombre de collègues qui appréciaient parfois sa rigueur et quelque fois déplorait son manque de souplesse. Son dernier manager était du côté de ceux qui estimait que sa manière de travailler n’était plus adaptée aux évolutions récentes de l’organisation.

Rémy était dans une situation très inconfortable, il avait le sentiment de ne plus être à sa place. Les compétences qui avaient fait son succès il y a quelques années, n’étaient plus reconnues. Il perdait progressivement confiance en lui et commençait à commettre des erreurs. Son responsable, perdait lui aussi confiance.

Dans ce contexte, impossible d’évoluer, de faire valoir des arguments pour obtenir une augmentation. Bref, l’avenir était compromis. A 42 ans, Rémy a décidé de prendre les choses en main et de s’adresser à Acérola Online pour essayer de retrouver l’envie de se lever le matin.

Après avoir fait le point sur ses intérêts professionnels et ses motivations, Rémy a pu faire le choix d’un secteur correspondant mieux à sa manière de travailler. Il a trouvé un nouveau poste qui l’enthousiasme beaucoup.

Chloé : la formation fait partie du projet de transition

Chloé était responsable de rayon dans un commerce alimentaire bio et avait le sentiment que quelque chose lui manquait, même si elle exerçait dans un domaine qui correspondait à ses valeurs. Elle faisait le constat d’un choix par défaut que les hasards de rencontres l’avait conduit à faire.

Dans sa situation, Chloé ressentait de la frustration et n’arrivait pas à trouver un métier porteur de sens pour elle. Le commerce, même bio, lui paraissant aux antipodes de sa personnalité. C’est ainsi qu’elle s’est engagée dans un bilan de compétences, pour y découvrir de quelle manière réaliser ses voeux.

En faisant le point sur ses intérêts professionnels, elle a pu prendre conscience de l’importance pour elle d’aider les autres autrement qu’en leur conseillant l’achat d’un produit. Elle a décidé de faire le choix des ressources humaines et de s’engager dans une formation à l’IGS lui permettant d’acquérir de la légitimité aux yeux d’un futur employeur.

Le choix de son secteur d’activité a revêtu également une importance particulière pour Chloé qui a décidé d’entrer en stage dans une structure d’accueil d’urgence et de réinsertion, proche de ses valeurs.

Ce stage fait partie intégrante de la formation et a représenté un sésame pour sa future recherche d’emploi. En effet, les stages sont considérés comme de véritables expériences professionnelles par les employeurs.

Découvrir d’autres exemples.

Les 4 clés pour une transition professionnelle réussie

Contrairement à des idées reçues, l’âge n’est pas le principal obstacle au changement professionnel. En revanche, comme pour tout changement important, réussir sa reconversion professionnelle suppose une bonne préparation. Le bilan de compétences en cela permet de sécuriser les étapes clés d’une réorientation.

Trouver les bonnes idées de réorientation

Devant le nombre pléthorique d’informations présentes sur le net vous n’êtes pas arrivé(e) à trouver des idées de métiers vous donnant envie de vous lancer. Vous avez besoin d’être aidé(e) à faire le tri ou à découvrir de nouvelles pistes.

Ce travail sera plus facile si vous êtes accompagné(e). D’ailleurs, comme le montre le baromètre de la formation professionnelle Centre Inffo 2021, 62% des personnes optent pour un accompagnement pour leur réorientation.

Faire les bons choix d’orientation à 40 ans

Choisir un métier, choisir une formation parmi des dizaines de milliers de propositions nécessite une bonne connaissance de ses sujets. On se rend souvent compte un peu tard, que cette étape nécessite une étude sérieuse. Ne faites pas cette erreur.

Se former à 40 ans, indispensable pour se reconvertir

Pour exercer une nouvelle profession il est indispensable d’acquérir de nouvelles compétences. Bien sûr votre longue expérience est un atout mais il ne suffit pas d’aimer un métier pour savoir le faire. Pour être crédible sur le marché de l’emploi il est nécessaire d’afficher le bon diplôme.

Même à 40 ans, on peut retourner sur les bancs de l’école mais il faudra donner la préférence aux formations réservées aux adultes plus courtes et adaptées à ce type de public.

Planifier les étapes de la mise en œuvre de sa reconversion professionnelle

Sans feuille de route, les projets sont difficiles à réaliser. Un calendrier et des actions précises sont la clé de tout changement réussi.

Maintenant, vous connaissez l’indispensable pour passer à l’action. Il ne nous reste qu’à vous souhaiter bonne chance.

Le sujet vous intéresse et vous souhaitez en savoir plus ? contactez-nous.

1. Sources : Le Baromètre de la formation professionnelle 2021, Centre Info en partenariat avec le CSA, février 2021, La Tribune.